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Personnels de Vie scolaire sous tension : mobilisation le 1er décembre 2020

Depuis le début de la crise, les services de Vie scolaire sont en surchauffe et travaillent sous tension permanente. Les établissements scolaires sont des lieux de contamination comme les autres. Ainsi, entre la gestion des absences des élèves en augmentation dans la période, l’application du protocole pour la demi-pension et les internats, les équipes sont au bord de l’épuisement. Il est temps de dire Stop !


Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, les personnels de Vie scolaire sont en première ligne. Ce sont des centaines d’élèves qui sont concentré∙es aux entrées et dans la cour, des centaines d’élèves qu’il faut gérer dans leurs déplacements au sein des établissements. En sous-effectif chronique, les équipes travaillent à flux tendu. Ce manque de personnels s’est accentué depuis la crise sanitaire en raison d’un surcroît de travail et des personnels en arrêt, non remplacés.S’agissant des AEd, alors que le nombre de personnels malades ou cas contacts ne cesse d’augmenter dans la période, aucune nouvelle mesure n’a été envisagée pour les remplacer. La gestion de la demi-pension ou même des internats s’avère un vrai casse-tête pour ceux et celles qui restent présent·es dans les établissements.


Nous revendiquons depuis longtemps la création d’une brigade de remplacement. Elle serait, plus que jamais, d’actualité. Le ministre et le gouvernement doivent apporter des réponses sur tous ces sujets et mettre en œuvre une autre politique au ministère de l’Éducation nationale.



AEd: des missions indispensables, des personnels méprisés


Les AEd n’ont toujours droit à aucune prise en considération ou reconnaissance. Alors qu’ils ou elles exercent des missions qui sont indispensables au fonctionnement des établissements scolaires, ces personnels font, pourtant, partie des exceptions dans l’Éducation nationale : engagé∙es en CDD, au salaire minimum, sans aucune perspective de carrière....Une précarité inacceptable au vu des missions pérennes qu’ils ou qu’elles exercent.




Pour de meilleures conditions de travail


Le ministère ne doit plus mépriser les personnels AEd et doit revoir sa copie quant aux conditions de travail exigées. C’est pourquoi la CGT Éduc’action revendique, dans l’immédiat, pour les AEd :

  • la réduction des horaires de travail basés sur un service hebdomadaire réparti sur 37 semaines plus une semaine de préparation de la rentrée (temps qui serait consacré à la formation) afin de pouvoir suivre normalement des études, soit:

  1. en externat: 20 h hebdomadaires pour un temps plein

  2. en internat: 24 h hebdomadaires pour un temps plein. Toute intervention en internat nécessite récupération avec la pondération qui en découle.

  • une formation réelle aux missions qui leur sont confiées avant leur prise de fonction et la reconnaissance des qualifications acquises dans le cadre de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

  • une augmentation du traitement : 90 points d’indice immédiatement, soit 400 € net. Le versement des indemnités REP, REP+ pour celles et ceux exerçant dans les établissements relevant de l’Éducation prioritaire.

  • des contrats de 6 ans afin de soustraire les AEd aux pressions des chef·fes d’établissement.

Pour la CGT Éduc’action, des embauches sur des contrats de 3 mois, comme cela commence à se faire, n’est pas la solution. Il faut des embauches pérennes.Pour sécuriser des parcours d’étudiant·es et créer un métier pérenne pour la Vie scolaire en plus des CPE, la CGT Éduc’action revendique la création de deux statuts pour la Vie scolaire : Étudiant·es surveillant·es et Personnels de Vie Scolaire, d'Éducation et d'Animation (PVSEA).



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