Rendez vous le 23 septembre à 10h30 à VANNES devant la DSDEN, Allée Troadec.
L’Ecole a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint.
La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la
confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ail l eurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création
massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la
progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui v a à rebours des
besoins du service public.
Refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de
CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, s anté et
sociaux dans les écoles, les établisse ments et les services pour répondre aux besoins et
annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement
d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée
Dans le Morbihan , en cette rentrée
➢ Des classes de maternelle s à plus d e 30 de moyenne,
➢ Des classes de collèges à 31 ou plus,
➢ Des classes de S E GPA en surcharge,
➢ Des difficulté s à recruter des AED alors même que le bassin d accueil est étudiant .
➢ Précarisation des stagiaires avec notamment l embauche da ns notre département
de 72 contractuel.le s alternant .es qui seront en responsabilité de classe sans avoir
obtenu le concours , conséquence de la réforme de la formation
➢ Nombre d'enfants en situation de handicap ne sont pas accompagné s par manque
de personnels AESH. De p lus, l a mutualisation des AESH via le PIAL m et les
collègues en difficulté, au détriment de l accompagnement des élèves. Ici, 1 AE SH
pour 5 élèves, là un .e élève suivi .e par 3 AESH
➢ Dans le premier degré, le manque de remplaçants aboutira très rapidement à de
nombreuses cl asses sans enseignant.e, mettant les équipe s d école en grande
difficulté.
Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.
Les annonces du Grenelle ont confirmé qu’il n’y aurait pas de loi de programmation
pluriannuelle . Un renoncement de plus qui ne répond pas aux attentes salariales des
personnels et e n exclut la majorité . Au delà de la deuxième tranche de la prime
d’attractivité, très insuffisante pour rattraper les retards, il est bien difficile de voir de
quelconques perspectives de revalorisation pour les années à venir. Il est urgent
d’augmenter le s salaires de tous l es personnels.
Nos organisations dénoncent l’ensemble de ces mesures qui tournent le dos à la priorité à l’éducation et cherchent à transformer en profondeur les métiers dans le sens de contraintes supplémentaires sur les personnels : projet de création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école et de hiérarchies intermédiaires, pilotage par l’évaluation . Nous ne pouvons accepter de tels reculs.
L’ inacceptable annonce présidentielle faite à Marseille lance de la p lus mauvaise des
façons le débat sur l’ école dans la campagne présidentielle. Elle coïncide également avec le
second passage au parlement programmé en septembre de la proposition de loi Rilhac,
téléguidée par le ministère et largement rejetée par la profession enseignante . N os
organisations refusent ce projet qui dérégule rait le fonctionnement actuel de l’école.
Nos organisations refusent la généralisation du contrôle continu et demandent le
rétablissement du baccalauréat national pour la session 2022 , ave c des épreuves
nationales, terminales et anonymes.
Nos organisations appellent la profession à se mobiliser afin d’exiger un plan
d’urgence pour le service public d’Education. Notre Ecole ne peut fonctionner sans
moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs
expertises professionnelles.
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