Une rentrée 2021 catastrophique
Généralisation des PIAL avec une gestion déshumanisée de l’inclusion : changements d'affectation ou d’emploi du temps arbitraires et soudains, de plus en plus d'élèves/AESH, multiplication des établissements d’intervention, non-respect du cadre des missions, organisation du flou de la chaine hiérarchique souvent assorti de pressions , informations partielles ou fausses sur les questions de droits des AESH ;
Nouvelle grille indiciaire devenant caduque après quelques semaines seulement et l'augmentation du SMIC au 1er octobre alors que la précédente (2019) n’est toujours pas appliquée dans beaucoup d’académies ;
Toujours pas de rattrapage indiciaire applicable au 1er septembre ;
Indemnité compensatrice de la CSG toujours pas versée…
Les AESH ne sont ni ATSEM, ni animateur·trices jeunesse et sport, ni aides à domicile ni agent·es d’entretien, ni agent·es administratif·ves…
Ce sont des professionnel·les devant réaliser des gestes techniques, adopter des postures expertes pour contribuer à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Les AESH participent au projet d’école inclusive telle que définie depuis 2005. Leur valeur professionnelle doit donc être reconnue par des actes concrets.
Veiller à faire respecter le cadre de nos missions constitue un premier pas vers cette reconnaissance. Les textes existent et doivent être appliqués.
Le SMIC augmente de 35€ (1589€ brut) soit au-dessus du salaire minimum de la nouvelle grille AESH. L’indice plancher 335, correspond une rémunération de 1569€ brut, soit 20€ de moins que le SMIC.
Cette « belle grille » valorisée par le ministère (comprenant une progression de 10 points d’indice entre chaque échelon) devient caduque car en-dessous du salaire minimum. Le décrochage est d’autant plus important que la plupart des AESH ne travaillent pas à 100% (souvent une quotité de 62%) et ne perçoivent donc pas la totalité du SMIC. .
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